Photo Le voleur de crimes - Ravin Bleu

Le voleur de crimes

L'AFFAIRE LÉGER

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"Les titres fracassants de "une" sur les moindres faits et gestes de l’Étrangleur ne partent pas d’un calcul commercial. Ils sont le signe de la démence. L’Étrangleur a gagné. Il a rendu folle la presse qu’il hait." François Caviglioli, Arts, 17 juin 1964.

 

"La presse a marché. Mieux : elle a couru ! N’est-ce pas elle qui a baptisé l’assassin "l’étrangleur", celui-ci ayant repris ce titre par la suite dans ses messages ? N’est-ce pas elle qui pousse l’inconnu à continuer dans son entreprise puisque "ça marche" et qu’il est devenu célèbre. Il faut dire aussi que l’opinion ne demandait qu’à courir derrière elle. L’affaire flatte un goût très répandu non seulement pour le fait divers en général, mais parce que ce n’est pas tous les jours qu’un roman policier "à suspense" est vécu dans la réalité. Le goût du mystère, le goût du petit frisson  lorsqu’on rentre seul le soir, le goût de voir la police en échec…Tous les atouts pour réussir…" Pierre Carre, Témoignage chrétien, 18 juin 1964.

 

"Ainsi le cercle magique était créé. L’étrangleur devenait à la fois cause et effet de lui-même, intégrant dans sa personne toute cette société qu’il recherchait et abhorrait à la fois." Jean-Claude Kerbourc’h, Combat, 6 juillet 1964.

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ÉDITION #1

700 pages

23 €